Interview : La mairie de Tournefeuille

Virginie MARAT Directrice Générale Déléguée RSO & Ezilda ENJALBERT Directrice des Richesses Humaines nous partagent leur expérience avec Opus Fabrica.

 

Pourriez-vous nous raconter comment vous avez découvert Opus Fabrica et quelle mission nous a été confiée ? Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir notre entreprise pour accompagner la vôtre ?

Virginie MARAT – GANNEAU : « Notre rencontre avec Opus Fabrica s’est faite il y a deux ans, via un réseau professionnel local, en collaboration avec Le Calm et Philippe Bertrand. La cooptation nous a permis de découvrir Magali FARENC 🐿, Directrice développement et innovation pour OPUS Fabrica.

Notre besoin était d’être accompagnés, notamment au niveau de notre CCAS, en difficulté à l’époque et d’organiser une journée des managers axée sur la coopération. Opus Fabrica nous a aidé à renforcer les équipes du CCAS et à organiser ce séminaire, s’appuyant sur nos valeurs managériales : « coopération, sobriété et proximité ». Nous avons choisi Opus pour leur approche concrète alignée à nos valeurs. Leur capacité à travailler de manière participative était en parfaite résonance avec notre vision. »

Ezilda Enjalbert :  » Nathalie BARDOUIL a personnalisé l’offre en adéquation avec nos valeurs et notre fonctionnement. L’aspect innovant de l’utilisation du théâtre et des saynètes a particulièrement retenu notre attention et s’est avéré très pertinent. »

 

Lorsque vous avez entamé votre collaboration avec Opus Fabrica, quel sentiment prédominait au sein de votre équipe ? Aviez-vous des attentes particulières ou des appréhensions ?

Virginie MARAT – GANNEAU : « Je me demandais si Opus, habitué à travailler avec de grandes entreprises, saurait s’adapter à la spécificité du service public… Cependant, Opus Fabrica a su démontrer que la qualité de prestation offerte était universelle et sans distinction ! »

Ezilda Enjalbert : « Initialement, je craignais une approche stéréotypée des séminaires : « Vont-ils nous proposer ce que proposent tous les cabinets ? ». Personne à Tournefeuille n’était habitué à faire des « séminaires managers », nous partions de loin. Il n’y avait pas de dynamique et tout était à construire. Cependant, la compréhension rapide de nos besoins par Nathalie Bardouil et la pertinence de l’offre proposée ont dissipé mes doutes. »

Pourriez-vous partager une expérience personnelle où les enseignements d’Opus Fabrica ont été particulièrement pertinents ou bénéfiques ?

Virginie MARAT – GANNEAU : « Notre premier séminaire, centré sur la coopération, s’est déroulé dans une atmosphère unique où, pendant une journée nous avons tous partagé un moment sans « produire » de résultats tangibles au sens traditionnel. Autrement dit, aucune note n’a été prise, aucun post-it n’a été collé, aucune construction n’a été réalisée et aucune fresque n’a été dessinée pour symboliser cette journée. Cette approche, qui s’écarte radicalement de la norme habituelle peut sembler surprenante. Pourtant, cette expérience s’est révélée incroyablement libératrice car elle nous a permis de nous affranchir de la pression constante de produire au profit de vivre une véritable expérience de coopération. « 

 

Quel impact majeur Opus Fabrica a-t-il eu sur votre organisation ? Pouvez-vous partager des changements concrets ou des améliorations que vous avez observés depuis le début de notre intervention ?

Ezilda Enjalbert : « Ce séminaire a suscité en moi le désir d’expérimenter de nouvelles approches avec les managers. Il m’a ouvert les yeux sur les possibilités offertes par le fait de « lâcher prise ». Ainsi, lors du mardi du management suivant cet événement, j’ai proposé aux managers de participer à une chorégraphie, une initiative que je n’aurais jamais envisagée sans l’expérience acquise avec Opus et les conseils pratiques qu’ils ont partagés. Depuis, je m’efforce d’incorporer l’intelligence collective dans nos sessions du mardi. L’intervention d’Opus a été libératrice pour moi et a marqué un véritable tournant. »

Virginie MARAT – GANNEAU : « Lors de notre dernière conversation avec Nathalie Bardouil, nous avons abordé la contribution significative de votre cabinet, qui se caractérise par sa présence immédiate et concrète auprès des agents. Ce qui distingue particulièrement votre intervention, c’est votre capacité à mobiliser les personnes dès le diagnostic. Ainsi, au moment de votre départ, environ 90% du plan d’action est déjà mis en œuvre. Vous avez apporté des perspectives précieuses sur les possibilités d’évolution de l’organisation et sur son fonctionnement quotidien. Quant à la question de la structuration, elle relève désormais de la compétence d’autres décideurs au sein de la collectivité. »

 

Quel conseil donneriez-vous à ou une organisation envisageant de faire appel à Opus Fabrica pour bouger les lignes de son organisation ? Quels aspects devraient-ils considérer pour tirer le meilleur parti de cette expérience ?

Virginie MARAT – GANNEAU : « Pour se lancer avec Opus, il faut se laisser surprendre. »

Ezilda Enjalbert : « Oui, on ne s’attendait pas à ça au départ ».

Virginie MARAT – GANNEAU:  » Après avoir réalisé que nous partagions les mêmes valeurs, nous nous sommes dit : « Allons-y ».

Pour une collaboration fructueuse avec vous, il est essentiel d’être alignés non pas sur un cahier des charges détaillé, mais plutôt sur nos motivations profondes. En utilisant une métaphore musicale, si on peut comparer une collaboration ordinaire à un élève exécutant une partition, je vous perçois plutôt comme des virtuoses. En effet, bien qu’un virtuose suive également une partition, il l’interprète avec sa propre sensibilité et maîtrise. « 

Ezilda Enjalbert :  » Nathalie BARDOUIL possède une capacité remarquable à comprendre les individus. Elle discerne clairement les objectifs et les poursuit avec détermination. »

 

Comment envisagez-vous l’avenir de votre organisation à la suite de notre collaboration ?

Virginie MARAT – GANNEAU : « Les deux interventions que vous avez réalisées chez nous ont, grâce à l’effort collaboratif de nos équipes, solidement établi la coopération dans notre quotidien. Bien que nous soyons les « ouvrières du quotidien » plutôt que des experts, ces actions nous ont permis de cultiver activement la coopération. « 

Ezilda Enjalbert : « Opus intervient pour rétablir notre professionnalisme lorsque nous dévions légèrement de notre trajectoire. Ils nous aident à prendre du recul, évitant ainsi de nous perdre dans nos efforts. Cela établit une complémentarité précieuse. »

Virginie MARAT – GANNEAU : « Le cabinet n’assume pas le leadership (de toute façon, ce n’est ni sa posture ni notre aspiration) mais se positionne plutôt comme une force motivante qui vient renforcer notre dynamique. »

 

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